3 ans déja.
J'ai ouvert une porte,
Vous l'avez franchi.
Vous êtes entré dans ma vie,
Dans mes mots.
Et je suis partie.
Je me suis évadées,
J'ai franchi les barrières,
Et je me suis envolée.
J'ai franchi une nouvelle porte
Vers le dehors.
J'ai respiré la vie.
J'ai commencé a rever un avenir.
Je reviens grandie aujourd'hui.
Je réinstalle mon nid,
Pour une nouvelle vie.
Pour un avenir grandissant.
Quand tu es loin de moi je pleure de ne pas te voir,
je pleure de ne pas te toucher
de ne pas te respirer.
Quand tu me reviens je pleure de joie,
Je pleure pour célébrer ta présence,
Je pleure les émotions que tu me procures quand nous ne sommes que tous les deux.
Dans ma vie je te pleure a chaque instant,
je pleure la joie, la colère, la peur.
je pleure parce que je suis en vie
je suis en vie car tu es là,
c'est pour toi que je pleure.
Voir ce jour a l'infinitif.
Pour ne plus avancer,
ne plus reculer.
Vivre l'instant présent.
Profiter de se moment
arrêter les larmes du passé
ne plus avoir peur de l'avenir.
juste profiter,
rire,
se reposer
et aimer.
Perdue dans le labyrinthe
Elle court,
Elle fuit la dame de cœur.
Le chemin est sinueux.
Apeurée, elle cherche une sortie.
Les haies verdoyantes lui barrent la route
Les roses dégoulinent de rouge
Elle prie le lièvre et le chapelier de venir la sortir de ce dédale.
Le désordre s’installe,
Elle est pleine de méandres
Prisonnière de son labyrinthe
Egarée dans sa propre confusion.
D'aprés deux photos de Marie que vous pouvez retrouver sur son magnifique blog: "juste après l'averse"
Les yeux emplis d'une noirceur indiscible,
Il ordonne.
La froideur de sa cruauté n'a pas de nom.
Le sang de sa brutalité
Ne l'arrete guere
Il l'effraie
Il est son cauchemar.
Entre ciel et mer,
Je plonge vers l'infini.
Retraite spirituelle.
A la recherche du calme
Et de la paix interieur.
Les yeux dans l'ombre bleu,
La nuit m'emprisonne.
Au son du blues
La melancolie m'emporte.
L'inquietude est profonde.
L'alarme de mon etre resonne.
D'ou vient cette oppression
que nul ne peut voir.
Tourments interieurs.
à l'abri des regards,
seule,
je tombe.
Lueur transpercant la nuée.
Premier signe d'un jour qui s'éveil.
Le mumure des volatiles du haut des arbres,
les piaulement et caquètement s'elèvent de la bassecours,
le roi de ses lieu entonne son chant matinal.
Le jour se leve
la vie reprend,
au matin d'un nouveau jour.
La première fois où j’ai ouvert les yeux le soleil m’a ébloui… il m’a fallu un moment pour que ma vue s’adapte a cette lumière vive… puis j’ai aperçu les couleurs… un arc en ciel coupait le ciel en deux… sur un lit de pétale je prenais vie… douce rosée du matin qui me rafraîchissait… tout était calme… paisible… j’allais de fleur en fleur… légèreté et liberté pour devise… je m’évade sans but… mes ailes me porte jusqu’au bout de ma courte vie… je ne sais pas que mon temps est compté… que la vie est si courte… et je vole… je vole vers l’infini… jusqu’au bout du jour… jusqu’au bout de ma vie… tout de viens sombre…
Je cours… il est là… me poursuit… j’ai peur… il me fait peur… je fuis… une enfant seule… je pleure… je hurle… la foret est déserte… pas âme qui vive dans ses bois… juste lui face à moi… je crois mourir a ses tortures… je lui échappe… je cours dans les feuilles… je m’aventure dans l’obscurité des arbres… dans ce monde de fantômes… je suis le chaperon rouge fuyant devant le loup… puis je tombe… il me rattrape et tout cesse… plus rien que l’obscurité…
J’ouvre les yeux sur mes enfants et mon mari… la maison est calme… je me prépare tranquillement à partir au travail… la tête plongée dans la presse… je cherche le sujet du jour… mon café avalé je file en direction du bureau… à la rédaction c’est l’effervescence… encore une guerre a l’autre bout du monde et nos collègues sur place qui ne répondent plus aux appels… l’inquiétude monte dans le cœur de tous… la journée est ponctuée de coups de fils et de passages devant le micro… le soleil décline enfin et c’est épuisée que je rentre auprès de ma petite famille… heureuse de les retrouver… loin de moi le stress ambiant de la redac… chez moi… chez nous…
Réveillée par le bruit extérieur j’accours à la fenêtre… les gyrophares éclairent la nuit… que se passe-t-il ??? entre curiosité et angoisse je me précipite à l’extérieur… les voisins sont tous là, réunis autour des pompiers… quelques chose est tombé non loin de là… certain disent avoir vu une boule de feu… d’autre hurlent aux extra terrestres… mais personne ne sais vraiment ce qui est venu frapper notre terre… les pompiers aidés des autorités essaient désespérément de maintenir le calme dans la population… des enfants pleurent… des vieillards errent dans les rue sans trop savoir ce que veut dire ce rafut… puis le calme reviens peu à peu… les gens rentrent chez eux… chacun s’endort…
J’ouvre les yeux quelques minutes… les referme… puis mon estomac me rappel à l’ordre… il me faut me lever… après quelques étirement et la toilette du matin… je m’en vais réveiller ma maîtresse de mes doux ronronnements… elle se réveille doucement et m’offre quelques caresses affectueuses… je viens me blottir contre elle… et je referme, quand même, les yeux quelques minutes…
Avec un soleil de plomb je m’active au jardin… j’ai chaud et je me demande si je n’ai pas prévu trop grand… le terrain s’est transformé en un immense champ à labourer et à cultiver… Face à cette terre je me sens en panique… alors je pense à tout ces bons légumes… à ces bons fruits récoltés de mes mains… je rêve des tartes et des bons plats qui nourriront notre famille… j’ouvre les yeux… et j’avance dans mon labeur avec ce courage retrouvé nourrit de tant de projets…
Encore une fois je suis investie d’un élan créateur… seule dans l’immensité de mon atelier… je me laisse aller au grés des couleurs… la toile blanche se recouvre peu a peu de formes… le pinceau glisse sur le tissu tiré… et à chaque couche… à chaque touche de ces pigments on devine un peu plus ce que sera le dessin final…
Le réveil sonne… déjà le matin… l’heure d’affronter la vie… la vraie… de découvrir les petits bonheurs de cette journée… après être allée de vie en vie dans mes songes je fonce vers cette 8eme… ou peut être la première ??? Rêve ou réalité je ne sais plus trop…
